
PROPRETÉ
La saleté est visible dans tous les quartiers, il est urgent d’agir
Je vous prie de trouver ci-dessous mon intervention relative au plan de propreté en Conseil d’arrondissement du 1er février :
« Merci Mme la Maire. Mme CHOPIN-GENET, lorsque je vous entends parler aussi positivement, j’ai l’impression que nous ne vivons pas dans la même ville ni dans le même 12e arrondissement. Il doit y avoir un monde parallèle. Pour nous, le constat est unanime: les rues de notre arrondissement et de l’ensemble de Paris sont encore trop sales!
En dépit du professionnalisme des services et des agents de la Ville, la propreté est devenue l’une des priorités majeures des Parisiens. En tant qu’élus, de droite comme de gauche, à chaque fois que nous sommes présents sur un marché, une réunion publique, une question sur deux porte sur la propreté.
En effet, la propreté a été la grande oubliée du début de mandature et ce plan est le bienvenu afin de pouvoir commencer des actions.
Je vais commencer par les points positifs. Le premier est le diagnostic que vous avez dressé avec les conseils de quartier et qui devrait être une base de travail efficace, pour essayer d’endiguer le problème du manque de propreté et pour tout programme de sensibilisation que vous faites avec les conseils de quartier, que ce soit au niveau des écoles, au niveau actions engagées, dans les rues, notamment avec des amicales de locataires.
Nous nous réjouissons aussi de votre décision de regrouper les inspecteurs de centres d’actions de la propreté de Paris ainsi que les inspecteurs de la Ville de Paris. C’est une idée qui a été portée par le groupe « les Républicains » durant les municipales avec la création de brigades vertes qui regroupaient les différentes services de la ville, concernant les corps d’inspecteurs de la Ville de Paris qui étaient habilités à verbaliser pour ne plus laisser passer aucune incivilité sur l’espace public. Je pense que cela permettra une amélioration notable de la gestion de la propreté à Paris, notamment dans le 12e.
Cependant, permettez-moi de vous dire que vous n’allez pas au bout des choses. J’ai regardé en détail les autres actions. Tout d’abord concernant la collecte silencieuse, notamment dans les zones denses en habitation ou celles concernées par les marchés, je pense au marché d’Aligre ou encore à l’Avenue Daumesnil où il y a une réelle demande des habitants d’avoir une collecte plus silencieuse surtout à Aligre puisqu’elle a lieu 6 jours sur 7. Nous avons fait des vœux en ce sens mais je ne vois rien dans votre communication qui traite ce sujet. Pour ce qui concerne les zones touristiques, vous êtes quand même très évasifs concernant le traitement de la Place de la Bastille, surtout devant l’Opéra. Nous avions eu l’occasion de vous saisir il y a plus d’un an et demi,notamment M. MARGAIN à l’occasion d’une pétition qu’il avait lancée. Lorsque je lis les recommandations que vous faites pour l’instant, il s’agit simplement d’engager des pourparlers avec l’Opéra. Or, aujourd’hui, nous aimerions avoir des actions bien précises et beaucoup moins évasives que cela.
J’avais une question concernant les rotations des panneaux mobiles, ceux qui indiquent qu’il y a un risque d’amende. C’est une solution assez efficace. Mais chaque fois que les habitants du passage de la Voûte ou de la rue Beccaria vous ont saisi parce qu’ils auraient souhaités que les panneaux mobiles restent plus longtemps, la réponse apportée a été qu’il y avait très peu de panneaux. Je souhaiterais connaître la rotation et le nombre de panneaux mobiles dont nous disposons. Certes, ils sont efficaces mais pas assez nombreux apparemment.
Deux points majeurs nous semblent faire défaut dans votre communication. Le premier concerne le renforcement du rôle des conseils d’arrondissement et des maires. Vous n’y faites pas allusion dans le plan mais vous y faites un peu allusion dans le statut de Paris. En effet, vous parlez de renforcer le rôle des conseils d’arrondissement dans le traitement de la propreté. Nous pensons qu’il ne s’agit pas simplement de renforcer mais surtout de donner des pouvoirs aux maires d’arrondissement en matière de propreté et d’intervention. Nous pensons en effet qu’en matière de propreté et d’entretien de l’espace public, il faudrait créer au sein des directions concernées de la ville, des pôles logistiques et techniques sous l’autorité fonctionnelle des maires d’arrondissement. D’ailleurs, les maires dans les arrondissements de droite comme de gauche, sont toujours saisis par la population sur la propreté et souvent, ils ne peuvent pas donner d’explication puisque c’est centralisé. Nous souhaiterions vraiment que les maires d’arrondissement puissent avoir cette autorité fonctionnelle, cette responsabilité de la propreté.
Le second point consiste à remotiver les agents de la propreté par une politique qui récompense les efforts. Vous ne parlez pas d’évaluation, or, évaluer les prestations et ouvrir de véritables perspectives de progression de carrière, serait pour nous indispensable. Je vous rappelle que le taux d’absentéisme au niveau de la direction de la propreté est de 13% et il est encore plus élevé chez les éboueurs puisqu’il atteint 16%. C’est une politique qui récompense l’effort et qui donne des perspectives de carrière, qui pourra améliorer la situation.
Nous verrons bien si votre plan va changer quelque chose à la situation actuelle. Ce qui est bien dans la propreté, c’est que le résultat de l’efficacité de la politique est visible par tous. Merci. »
Séance du Conseil de Paris des 16, 17 et 18 mars 2015 VŒU
Rattaché à la délibération 2015 DEVE 37 – Approbation des cartes stratégiques du bruit et du projet de plan de prévention du bruit dans l’environnement pour le lancement de la consultation au public
Déposé par Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Valérie MONTANDON, Claire de CLERMONT-TONNERRE et les élus du groupe UMP
Relatif à l’exemplarité du parc automobile municipal en matière de bruit
Le Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil municipal,
CONSIDERANT que les véhicules électriques sont à la fois les moins polluants et les moins bruyants ;
CONSIDERANT que la collecte des déchets ménagers est réalisée tous les jours de la semaine, soit tôt le matin, soit plus tard en soirée ;
CONSIDERANT que les entreprises assurant la délégation de service public et la régie municipale utilisent exclusivement des engins à motorisation thermique ;
CONSIDERANT que plusieurs villes de la métropole parisienne utilisent depuis 2011 des bennes à ordures électriques alors que la capitale vient seulement de lancer une expérimentation en ce début d’année ;
CONSIDERANT que les engins de nettoiement sont utilisés également tôt le matin et tard le soir ;
CONSIDERANT que l’exiguïté de certaines rues ou de certaines places accueillant un marché quotidien comme celle d’Aligre dans le 12e arrondissement amplifie les nuisances sonores ;
CONSIDERANT que seuls 9% des engins de nettoiement des trottoirs ont une motorisation électrique, le reste fonctionnant au Diesel au 30 juin 2014 ;
CONSIDERANT que les motorisations hybrides ou électriques ne représentent que 3 % des véhicules de l’ensemble de la flotte municipale (STTAM et DPE) ;
Sur proposition de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Valérie MONTANDON, Claire de CLERMONT-TONNERRE et des élus du groupe UMP, émet le vœu que :
– la Maire de Paris accélère la mutation du parc automobile municipale en prohibant l’achat de véhicule à motorisation thermique dès lors qu’un modèle alternatif électrique est disponible sur le marché.